Peniscola 2022


Dans ces voyages nous vivons plus un brassage culturel qu'une véritable épopée cycliste...Quoique....
Péniscola à sa grande surprise a vu débarquer de ses onze heures de car, mardi 3 mai, 43 séniors frais et d'attaque pour rejoindre leur chambre et enfin glisser quelques mots bienveillants à leur vélo...en les rangeant dans un local protégé, équipé et haut de gamme. Les onze heures de car sont un beau test de résistance !! Malgré une arrivée sous un fort vent du Nord et des ondées plutôt fraîches...

L'hôtel 4 étoiles de là bas, très confortable, très bien équipé et à l'accueil irréprochable, nous a offert pendant une semaine le top du top en restauration...le soir même nous nous retrouvons pour la constitution des groupes et Antony, le chauffeur qui commence à être plus que connu, qui pratique le vélo plus que bien, a remis à René Blache, Georges Mariton et Bernard Besson, les totems GPS qui vont nous permettre de nous guider lors de nos futures sorties..
Dès le mercredi, après un très copieux petit déjeuner, multi vitamines, riche de viennoiseries, d'oeufs, de lait, de charcuterie, de céréales, de pains de toutes sortes, pour ne rien changer à nos habitudes après la formation des groupes (4 dont un de marche culturelle, récréative et commerciale !) à 8h45 les premiers départs, bien couverts...La température reste fraîche. Mais la météo va nous manifester sa bienveillance et elle ne fera que s'améliorer...


Les groupes rejoignent l'hôtel vers 13h, 13h30 et après leur douche regagnent la salle de restaurant où sont maintenus pendant 2 heures une multitude de plats chauds, d'entrées, de desserts, de toutes sortes et pour tous les goûts...Un très bon point, malgré le niveau sonore de la salle qui en a gêné plus d'un...Nos appareils auditifs ont été mis à rude épreuve...
Et le soir dans un rituel religieux, à 19h, réunis dans une salle, Jean Paul Bruyère nous a gratifiés d'un live très attachant avec sa guitare et ses chansons à texte...et à 19h30, Bernard Reboul prenait la parole, pour avoir le retour des groupes et leur expérience cycliste ou de ballade...

Les différents groupes ont tous rencontré des difficultés et ont dénoncé soit la gestion de leur GPS (merci à l'humour de Bernard BESSON !) et dans les indications erronées qu'il transmettait, poussant les cyclos à emprunter des routes annexes qui n'avaient plus rien de cyclo, mais ressemblaient plus à des gravel, dangereuses, très dangereuses (trous, bosses, pentes, graviers, cailloux etc...) avec des risques considérables de chutes, de crevaisons et de blessures, qui heureusement n'ont pas eu lieu..Il faut absolument noter et mettre en évidence l'exploit de nos cyclotes féminines équipées de vélobilettes, ou pas, et qui ont joué le jeu de l'étape avec courage et détermination.  Un coup de chapeaucoup spécial à Bernadette qui sans assistance à réalisé une sortie de 100km...avec l'équipe de Bernard Besson..Ils sont allé dans le parc naturel du delta de l'Ebre. Belle prouesse parce qu'elles ont dû gérer les batteries..qu'elles ont mis à recharger au resto. C'est très encourageant...

Et toujours religieusement, nous nous rendions au lounge pour chaque soir nous régaler d'un verre (ou deux) de sangria...très très agréable moment de relecture et de complicité amicale...
Et ensuite   le repas du soir...J'en connais et je pourrais témoigner, qui se sont régalés...du début jusqu'à la fin...Certains ont découvert au fil des jours certains buffets qui étaient un peu excentrés...Je n'en dis pas plus.


Notre hôtel portait un nom bizarre : PAPA LUNA...Chers lecteurs je ne peux pas résister à vous raconter l'origine de ce nom. 
Pedro Martínez de Luna y Pérez de Gotor est né dans une commune de Saragosse en 1328. Il mourut 95 ans plus tard dans le château de Péniscola qu’il avait transformé en siège papal, entouré des quelques personnes qui croyaient encore en sa légitimité. Le pape LUNA s'était fâché avec le siège d'Avignon et de Rome...Voilà l'origine du nom de notre hôtel : le PAPA LUNA. 



La visite samedi de la forteresse de la cité de MORELLA (le petit Carcassonne) située à une centaine de kilomètres de Péniscola a été un très beau point culminant (au sens propre et au sens figuré) de la semaine..Tous ont été ravis de ce séjour et on peut dire que tous en redemandent, mais pas à Péniscola, car trop éloigné, et pas en Espagne non plus, pensant qu'en France on peut trouver des sites magnifiques où nous pourrons conjuguer au présent la joie des cyclos et la détente des épouses...



                                                                           Christian POUZIN